Ère géologique s’étendant de – 66 Ma à – 2,58 Ma, le Tertiaire correspond au grand remplacement des dinosaures par les mammifères, ce qui nous arrange bien. Quoique peu de bâtiments tertiaires datent de cette époque, il est un fait que tous ne sont pas au même niveau technologique. A juste titre, leur fonction ne nécessitant pas forcément d’engager des dépenses de modernisation significatives.
Sous la poussée de la nécessaire réduction des impacts environnementaux, ainsi que des récentes réglementations (décret tertiaire, décret BACS), il faut se préoccuper dès maintenant du pilotage énergétique – et plus généralement du pilotage technique – des différents éléments du bâti. Pour réduire les impacts, améliorer le confort des utilisateurs, diminuer les dépenses et optimiser l’utilisation de ces locaux.
Animaux tertiaires : Paraceratheriums à la recherche de nourriture, par Elizabeth Rungius Fulda, 1923
Quelques thèmes d’animation
Premièrement, il est possible d’évoquer de nombreux sujets autour desquels les collectivités peuvent animer leurs bâtiments. Il ne faut pas hésiter à les combiner pour obtenir une efficacité maximale :
- Couplage avec les calendriers d’utilisation des locaux, selon leur destination (école, médiathèque, équipement sportif, bureaux, local technique, etc.) : chacun a son propre planning qu’il est possible de prendre en compte pour affiner le pilotage des équipements ;
- Chauffage/ventilation/climatisation : qui n’a pas eu trop froid en été, trop chaud en hiver, à cause d’une régulation thermique rigide, donc inadaptée ? Prise en compte des conditions extérieures actuelles et futures (prévisions météorologiques) pour des consignes optimisées ;
- Contrôle et régulation de la qualité de l’air (CO2, COV), de l’humidité…
- Couplage et diffusion sélective des alertes et alarmes en fonction de leur nature et de leur criticité (avertissements, défaillances techniques, intrusion, fumée/incendie, etc.) ;
- Contrôle de l’éclairage (équipements sportifs, parcs et jardins, parkings…) ;
- Niveau de fréquentation (agents, prestataires, public…) ;
- Etc.
En pratique, on peut distinguer trois familles de bâtiments : connectés, faiblement connectés et pas connectés. Il est possible d’agir sur chacun d’eux, de façon pragmatique, sans les modifier.
Bâtiments bien connectés : enrichir et complémenter la GTB existante
Les locaux modernes ou rénovés sont souvent équipés d’une solution de gestion technique du bâtiment (GTB). Elle supervise et contrôle les différents services tels que le chauffage, la ventilation et le conditionnement d’air. Dans ce cas, il est possible de se connecter sur l’interface de la GTB soit pour lui fournir des informations complémentaires (calendrier, prévisions météo, fréquentation, etc.), ou, encore mieux, pour lui passer des consignes dynamiques en fonction de ces informations.
Bâtiments faiblement connectés : SMS et IoT léger
Nombre de constructions sont équipées de systèmes d’ancienne génération, permettant d’effectuer des fonctions locales (allumer le chauffage) et parfois de notifier quelques changements d’état (seuils, alarmes, etc.) souvent par le moyen de SMS.
Pour cela, on pourra se contenter d’utiliser le SMS comme une API en langage naturel, et éventuellement compléter l’installation par quelques équipements connectés peu coûteux et d’installation facile : capteur de données environnementales (CO2, COV, température, humidité, choc…), relai sec permettant le démarrage/arrêt à distance, dispositif de sous-comptage à partir desquels de nombreux processus automatiques, simples, efficaces et de bon sens pourront être réalisés.
Bâtiments pas du tout connectés : aider les équipes
Le bâti non connecté est le plus répandu : il faut le prendre en compte d’autant plus sérieusement. Toutefois, nous avons une bonne nouvelle : s’il n’est pas possible ou trop coûteux de le connecter faiblement, tout n’est pas perdu !
En effet, il est possible d’utiliser un outil bien rôdé : l’intelligence des équipes en charge de l’entretien des équipements. Problème : les humains ne parlent ni API REST, ni HTML, ni JavaScript… Leur API : le langage naturel, celui de tous les jours, dans leur langue maternelle.
Il faut donc pouvoir s’adresser à eux de façon simple, avec des notifications automatiques contextuelles très précises (« Demain le gymnase sera utilisé à partir de 8h00 du matin, et la nuit est annoncée froide. Ne pas oublier de positionner le chauffage en position économique 2 avant de partir ce soir. Merci ») et leur donner la possibilité d’aller chercher par eux-mêmes les informations au moment même où ils en ont besoin (« quelle est la température actuelle dans le gymnase ? »).
La simplicité au service des équipes
Finalement, avec une connaissance fine de leur environnement, les équipes en charge du bâti ont déjà le savoir-faire pour maintenir leurs bâtiments en bon état de marche.
Pour leur permettre d’aller encore plus loin, il est primordial de proposer des solutions dont l’usage est ultrasimple, à travers lesquelles ils pourront définir eux-mêmes le bon dosage entre pilotage automatisé et contrôle manuel, et surtout avec lesquelles la communication (notifications, interrogations) se fait de façon parfaitement naturelle.
Ci-dessous une brève vidéo présentant comment optimiser le chauffage d’un équipement sportif « faiblement connecté » en fonction de son utilisation et des prévisions météorologiques :
Pour une approche transversale des projets et une alliance entre la technologie et les agents
Pour conclure, une collectivité possède un bâti étendu, de plusieurs dizaines, voire centaines de locaux dont les usages et les états techniques sont très variables : écoles, locaux sportifs et associatifs, administration, parcs et jardins, etc.
La prise en compte sincère et efficace des objectifs de réduction de l’impact environnemental, accompagnée d’une réduction significative des dépenses, impose une approche globale, prenant en compte l’ensemble du bâti, quel qu’en soit le niveau technique.
Dans le respect de contraintes budgétaires fortes et des organisations en place. L’alignement de l’IA (Intelligence Artificielle), du no-code et de l’IH (Intelligence Humaine) permet d’embrasser l’ensemble des situations pratiques rencontrées par les équipes en charge du patrimoine immobilier, avec la souplesse et la versatilité indispensable.
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