Pour une entente cordiale entre applications collaboratives et processus digitaux
Thierry Grenot
Les applications collaboratives d’entreprise ont le vent en poupe
L’analyse Gartner prévoit un quasi doublement du marché des applications collaboratives entre 2020 et 2022. Dopé par le télétravail lié à la covid-19 il va surtout se développer par l’intégration de ces applications avec les autres applications de l’entreprise, telles que les ERP, CRM, SIRH, etc..
Gartner prévoit également que d’ici 2025, près de 65% des logiciels d’application d’entreprise auront inclu une forme de logiciel social et des fonctionnalités de collaboration dans leur portefeuille de produits. Outils de partage et de communication, ces applications sont utilisées par des équipes projet, des départements, voire l’entreprise toute entière, en complément du téléphone et des courriels. Elles sont perçues comme moins intrusives que le premier elles sont plus conviviales que le second.
Témoignant de cette expansion, la courbe de croissance des utilisateurs de MS Teams (avant la généralisation du télétravail dû à la covid-19) démontre bien que la généralisation de ces applications est en marche, indépendamment de situations transitoires plus ou moins inopinées.
La transformation digitale du collaborateur est un contre-sens
Deux grandes tendances s’affrontent dans le monde professionnel :
La transition digitale « dévore le monde ». Elle touche tous les secteurs d’activité et pas seulement le logiciel : l’industrie, les objets physiques (connectés, autonomes, etc.), l’agriculture, la santé…
D’un autre côté, les transformations rendues possible par les évolutions technologiques s’enchaînent tellement rapidement que les organisations et les utilisateurs n’ont plus le temps de se les approprier.
Les conséquences sont d’une part la fragmentation croissante des systèmes d’information qui ne parviennent plus à ingérer l’arrivée continue de nouveaux outils et d’autre part des difficultés d’appropriation de ces outils par des utilisateurs métier qui se sentent parfois mis de côté (cf article Trop d’applications ?).
Comment ne pas leur donner raison dans ce débat plus que centenaire. N’est-il pas possible de réconcilier productivité et prise en compte des utilisateurs, pour un profit commun ?
Conditions pour un pacte équilibré
Automatisation des processus, industrie 4.0, agriculture de précision, gestion intelligente des ressources naturelles, transition énergétique… sont nécessaires à la compétitivité des entreprises, au développement de la société et à la construction d’un monde respectueux de son environnement.
D’un autre côté, limitation des lourdeurs administratives, diminution des tâches répétitives, préservation de la santé, adhésion au sens de son action sont des attentes que nous avons tous dans le cadre de notre travail.
Il faut un terrain d’entente.
Le langage naturel est un moyen de rapprocher le numérique de ses utilisateurs :
Il permet d’effectuer naturellement des requêtes (« quelle est la température ? ») et des commandes (« démarrer l’arrosage ») ;
Sa syntaxe flexible permet d’exprimer la même intention de diverses manières, évitant à chacun d’avoir à connaître des informations inutiles sur ses interlocuteurs, qu’ils soient humains, objets physiques ou applications ;
Intuitif et pérenne, le langage permet aux projets de profiter des évolutions de la technologie tout en préservant la simplicité et la continuité des modes d’interaction;
Il supporte les interactions directes avec les utilisateurs, depuis leurs outils quotidiens, déjà en place dans l’entreprise.
Les solutions de communication collaboratives étant déjà déployées, il ne reste plus qu’à les connecter aux processus digitaux des entreprises et les collectivités.
Quelques exemples
Notification des bons de travail aux techniciens de maintenance. Interrogation sur l’état d’un équipement. Mise à l’arrêt / en marche de machines à distance. Communication vers des partenaires extérieurs. Interaction avec les équipes chargées de la sécurité.
Communication d’alertes au sein d’un département. Extraction des informations synthétiques vers d’autres départements (par exemple de la maintenance vers la gestion de production). Notification périodique vers la direction générale.
Interactions avec des organisations tierces : clients (particuliers ou entreprises), hôpitaux, écoles, clubs sportifs, visiteurs dans les lieux publics, résidents d’une copropriété…
Le langage réunit déjà les gens dans leur interactions familiales, amicales et professionnelles. L’alliance entre les applications de communication collaborative et les processus digitaux dans l’entreprise est en marche, au profit de tous.
Si vous avez apprécié cet article vous pourriez également lire La collaboration élargie à tout le S.I. optimise la maintenance industrielle ou Animer le patrimoine immobilier des collectivités.
Retrouvez-nous aussi sur notre page LinkedIn.
Vous voulez comprendre comment notre IA conversationnelle optimise la productivité et l’engagement de vos utilisateurs en complétant efficacement vos applications ?