Comme un air de famille
Déterminée par des contraintes historiques, pratiques et économiques, la disposition des grandes gares de chemin de fer dans les métropoles telles que Paris ou Londres par exemple, maximise la vitesse du trajet gare-destination, au détriment de celle des interconnexions. Il est possible d’aller de Paris (gare de l’Est) à Strasbourg en deux heures (396 km) mais comptez près d’une heure pour aller de la gare de Lyon à la gare de l’Est (environ 4 km). Et beaucoup plus s’il pleut, si vous avez des bagages et une poussette ou encore si vous voyagez à une heure de pointe.
Vous êtes DSI, DST, DGS, responsable des méthodes, des processus, de l’innovation, de l’exploitation… ça devrait vous rappeler quelque chose, non ? Les systèmes d’information sont eux aussi souvent fragmentés, pour des raisons historiques, pratiques et économiques : applications métiers, applications partenaires, IoT, équipements connectés, services web ; sans oublier les experts métier et les opérationnels. Il est bien difficile de faire collaborer ces différents fragments au service d’un objectif commun (processus métier étendus).
Le dernier (km) est le premier (poste de coût)
Une étude très complète du Cap Gemini Research Institute (2018, disponible ici) montre que le dernier kilomètre est – de très loin – le premier poste de dépense de la chaîne logistique. On obtiendrait très probablement un résultat identique si l’on considérait d’autres critères tels que le temps d’acheminement, l’énergie utilisée (par kg, par colis, etc.), les pertes et livraisons erronées, etc.
Il en est de même dans le système d’information des entreprises et des villes et territoires. Soit en creux : le manque d’interactions avec l’environnement étendu limitera la valeur d’un nouveau projet ; son plein potentiel, pourtant à portée de main, restera en partie inexploité. Soit en relief : la complexité de la définition, du développement et de la maintenance des interactions entre les applications sera à l’origine de dépenses significatives ainsi que d’une dette technologique croissante qui se traduira inévitablement en rigidité et perte d’efficacité opérationnelle.
Comment faire interagir les silos de l’IT ?
Lutter contre les silos du système d’information ressemble au châtiment de Sisyphe, tant la diversité des processus métier, la pression du business et la célérité des transformations sont importantes. A peine une intégration terminée et déjà une nouvelle application, un nouveau processus métier, un nouveau partenaire surviendra.
Il est donc rationnel d’évaluer la mise en place une solution spécialisée dans le déploiement des interactions au sein du système d’information étendu.
Le diable est dans les détails paraît-il : voici donc quelques questions que vous pourriez lui poser avant de pactiser :
Puis-je réutiliser mes applications existantes ? Y compris IoT, services web ?
Quelles synergies avec mes applications collaboratives (MS Teams, Google, Slack…)?
Les processus métier sont-ils suffisamment rapides ? Réagissent-ils suffisamment vite à des événements extérieurs ?
Puis-je intégrer des applications qui ne sont pas exposées à l’extérieur de mon organisation ?
Sera-t-il possible d’ajouter dans le futur des applications dont je n’ai actuellement aucune idée ?
Au prix de quels efforts les experts métier pourront-ils faire évoluer les processus interactifs qu’ils ont besoin de mettre en place ?
Est-ce que je simplifie le travail des experts et équipes opérationnelles ou suis-je en train de leur transférer une part de complexité qu’ils rejetteront à juste titre ?
La solution est-elle de nature à diminuer mes coûts directs et indirects ? Aujourd’hui et dans les années à venir ?
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